Tandem est une association loi 1901 crée par Marc Baudino et Sylvain Besse en 2001.
Elle s’inscrit dans le processus Scènes de Musiques Actuelles (SMAC), avec le soutien du Conseil Général du Var, le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles PACA), le Conseil Régional PACA et la ville de Toulon.
Son rôle est de créer de l’activité autour de la diffusion, l’accompagnement et le développement artistique. Le cœur de cible, ce sont les jeunes.
Elle emploie 10 personnes et dispose d’un budget de 915 000 euros.
Comment percevez-vous l’évolution de la vie culturelle de l’agglomération toulonnaise ?
Sur Toulon, on a commencé à observer une dynamique à partir du moment où le département a pris en charge le soutien pendant les années front national. L’image de Toulon était telle qu’on avait du mal à la valoriser. Il y a beaucoup de retard.
Depuis 2-3 ans, on observe pas mal de création dans le moyen Var avec de nouvelles associations. Des initiatives comme le Festival du Phare ou le Festival Sunslice démontrent que les choses bougent.
Comment faire pour se créer un public, quand on a accumulé un tel retard ?
Par rapport au public, il faut travailler les choses dans la durée. Le public existe, il fait des choix. Quand il y a des têtes d’affiche, cela rassemble des gens de tout le département. Notre action s’adresse a un public départemental, du fait que le soutien vienne en grande partie du conseil général du Var.
Depuis la création, nous avons eu 3 trimestres d’activité. Nous avons touché 25 000 personnes sur 50 concerts.
Quel rôle peut jouer la culture dans une agglomération comme la notre ?
La culture, l’accès à la culture, à la pratique culturelle, par le biais des concerts, mais aussi d’ateliers, participe à offrir aux jeunes développement et bien-être dans une ville qui a tendance à ne pas beaucoup s’aimer elle-même.
Peut-on imaginer qu’un jour la culture sera moins dépendante des collectivités ?
Toute action culturelle coûte plus cher que ce qu’elle rapporte. C’est difficile de faire sans aide. Pour faire des tarifs bas, on a besoin de l’aide. Quand on veut développer des formes émergentes ou des artistes en découverte, on a toujours besoin des collectivités locales.
Quel rôle pourra jouer TPM dans le développement culturel local ?
TPM sera un partenaire en 2003. Sa fonction sera entre autres de gérer les infrastructures. De plus, la majorité du public fait partie de l’agglomération, ce qui implique une vision globale.