Ce café-théâtre est le siège d’une association, l’Ecrivoix, subventionnée par la ville de Toulon et chargée d’animer le lieu.
Situé dans les anciens remparts de la ville, il a une capacité de 130 places.
La programmation va du jazz au café théâtre en passant par l’art lyrique, soit 75 spectacles sur la saison (oct-mai). Tous les mois, un spectacle destiné à faire découvrir de jeunes talents est proposé.
Comment percevez-vous l’évolution de la vie culturelle dans l’agglomération toulonnaise ?
En ce qui nous concerne, le lieu a véritablement explosé ces trois dernières années. Il y a beaucoup de théâtres et l’aire toulonnaise possède une programmation importante.
Les gens aiment sortir, il y a une évolution vers la qualité.
Parvenez-vous à toucher tous les publics ?
Nous avons un gros problème pour attirer les jeunes. Nous sommes pourtant à proximité de la faculté et nous avons des contacts avec elle. C’est peut-être un problème de communication. Je crois aussi que la jeunesse est très attirée par le cinéma et les cafés musique branchés où l’on peut consommer.
Quels sont les points faibles de l’agglomération toulonnaise ?
Il n’y a pas assez de lieux, un public un peu difficile à intéresser. Les gens ont tendance à se déplacer pour un artiste précis. Ce n’est pas un problème d’argent mais de prise de risque du public.
Pensez-vous qu’il y a des solutions pour attirer plus de monde ?
Il faut développer de l’énergie par des pôles d’attraction.
Cela demande beaucoup de dévouement. La moyenne d’âge de notre public est 40 ans. Le lyrique est boudé alors qu’il y a de la grande qualité.
De notre côté on s’efforce de proposer des spectacles de qualité à bas prix pour faire inverser cette tendance. On a monté une opération jeunes talents qui fonctionne très bien.