TROIS TANGOS

samedi 7 mai 2011 au mardi 10 mai 2011
Théâtre

THEATRE MUSICAL

- SALLE PIERRE BRASSEUR -


TROIS TANGOS
Théâtre Musical

  • le Samedi 07 Mai 2011 - 20h30
  • le Dimanche 08 Mai 2011 - 15h00
  • le Mardi 10 Mai 2011 - 19h30
  • Durée : 1h20

TROIS TANGOS

  • Livret • Alfredo Arias & Gonzalo Demaria
  • Mise en scène • Alfredo Arias

Avec

  • Carlos Casella
  • Larry Hager
  • Marcos Montes
  • Alejandra Radano
  • Chorégraphie et intermèdes dansés • Jorge Rodriguez et Maria Filali
  • Création musicale • Axel Krygier
  • Arrangements musicaux • Pedro Onetto
  • Costumes • Pablo Ramirez
  • Son • Julius Tessarech
  • Lumière • Patrick Debarbat
  • Production • Groupe TSE, Théâtre du Rond-Point - Paris

L’HISTOIRE
Du tango, des airs de mandoline, des mélodies à la Bee Gees mâtinés des Beatles traversent ce monde où les personnages sont possédés par la vengeance amoureuse.

CE QU’ILS EN DISENT
L’origine de Trois Tangos se trouve dans la musique d’Axel Krygier. Avec la complicité du dramaturge Gonzalo Demaria, nous nous sommes inspirés d’un dictionnaire du film policier en Argentine. Le triangle amoureux, mari-femme-amant, est une situation d’une grande richesse criminelle. Les personnages de Trois Tangos changent d’identité et d’époque selon les décors qu’ils traversent. Ils commencent leur histoire dans un faubourg sordide de Buenos Aires, poursuivent l’intrigue sur un paquebot italien entre Gênes et Rio. Ils finissent autour de la place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement, quartier de mon arrivée à Paris. Au cours de leur voyage, les personnages sèment quelques joyeux cadavres...
Alfredo Arias

CE QU’ILS EN PENSENT
Un double programme : Trois Tangos avec couple de danseurs parfaits et des artistes hyperdoués qui reviennent pour certains dans Tatouage, chef-d’oeuvre bref dans lequel l’acteur Arias déploie son art singulier de conteur et d’interprète. Il y a là une grâce, un charme vénéneux, un mystère diffus, un humour cristallin qui renouent avec le tout jeune artiste qui montait Eva Peròn, Luxe et autres folies avec sa bande. Aux saluts, c’est un triomphe... et sous les paupières bleues, c’est un peu le regard de Buster Keaton qui nous effleure.
Armelle Héliot, Le Figaro

Dans cette joyeuse et mélancolique revue, qui tient du music-hall, Arias fait revivre et se rejoindre deux destins historiques, excentriques et tragiques : celui d’un grand chanteur espagnol homosexuel qui fut la cible des franquistes avant de se réfugier en Argentine, Miguel de Molina, et celui d’Eva Peròn. Leur complicité dans la marginalité et la damnation que nous montre Arias qui, par des artifices esthétiques d’une extravagance théâtralité, crée entre les deux personnages des effets miroirs savoureux, auxquels la danse, la musique et le chant ajoutent un parfum étourdissant. Quatre formidables artistes argentins, acteurs, chanteurs et danseurs entourent Arias, tendre figure de clown triste, dans cette fantasmagorie délirante et terriblement provocatrice, hymne baroque à la liberté et à la transgression, et une grâce passe, à laquelle aucune prévention ne peut résister, parce que c’est sincère, douloureux, drôle... et merveilleux.
Philippe Tesson, Le Figaro Magazine

C’est dans la même verve que Mortadella qu’Arias mène Tatouage. Alfredo Arias est un écorché, il écorche, et utilise les armes appropriées : le tango, par exemple. Dans leur grande élégance, les acteurs chantent. Des tangos, des chansons populaires espagnoles, de la nueva-trova cubaine, un zeste de Caetano Veloso, du music-hall américain et, évidemment, du Bowie en habit disco à paillettes.
Véronique Mortaigne, Le Monde

Visage inquiétant grimé de blanc, corps de mime, Arias dédouble son personnage (avec deux chanteurs impeccables) sur une musique de Diego Vila. Toute sa distribution, née à Buenos Aires, possède l’énergie qui sied au music-hall. On craque pour cet insolent et mélancolique Tatouage, charmant pavé dans la mare des bien-pensants.
Odile Quirot, Le Nouvel Observateur

Spectacle diablement épicé, conçu par Alfredo Arias, Tatouage est un face-à-face politico-artistique entre mémoires historiques, tango et gay folklore hispano-argentin. Arias et ses acteurs-chanteurs débridés lorgnent à la fois sur l’esthétique cabaret, la stylisation sud-américaine et le grand rituel nô. Cet éclectisme est mené avec une enchanteresse maestria. Alfredo Arias est parvenu au sommet de son art : clown blanc et auguste, masculin et féminin, drôle et tragique, phénoménal Monsieur Loyal...
Fabienne Pascaud, Télérama

Location
Tél. 04 93 13 90 90
Sur place, par téléphone ou sur le site www.tnn.fr
Prix des places de 8€ à 35€

Tarifs : 8€ à 35€

Renseignements : Théâtre National de Nice - tél.: 04 93 13 90 90