TROIS SIECLE DE FAÏENCE PROVENCALE

EXPOSITION

Entrée libre

TROIS SIECLE DE FAÏENCE PROVENCALE
Exposition

  • du Samedi 05 Mars au Dimanche 16 Octobre 2011
  • Ouvert tous les jours sauf mardi et jours fériés 10h-12h et 14h-17h

• Vernissage le Samedi 05 Mars 2011 à 18h30

Le "Prides Activargile Provence" d’Aubagne et la ville de Six-Fours présenteront cette nouvelle exposition, entre les murs de la Batterie du Cap Nègre. Superbe exposition, relatant l’histoire de la céramique dans le Sud de la France, et qui se présentera en trois volets :

  • Historique : avec la naissance des fabriques et leur développement aux 18 et 19e siècles
  • "Renaissance artistique" : pendant la première partie du 20e siècle, avec les reproductions de pièces anciennes, souvent en parallèle avec une production industrielle et d’art contemporain dès les années 30
  • Contemporain : avec la production actuelle d’œuvres originales

Cette exposition va rendre compte de trois siècles de production, avec des pièces de Moustiers, Marseille, Varages, Apt... Le public découvrira aussi d’autres pièces prêtées par des collectionneurs, et des faïences contemporaines présentées par les faïenciers eux-mêmes. Avant de devenir un produit aussi raffiné que la faïence provençale du 18e siècle, l’argile était utilisée depuis des milliers d’années pour façonner des ustensiles de cuisine ou de conserve. Mais avec les voyages au long court du Moyen-âge vers l’Orient, arrivèrent en Europe des céramiques à la texture et au décor d’une mystérieuse finesse : les porcelaines. Pendant quelques centaines d’années encore, l’Europe a dû se contenter d’admirer et d’envier cette technique que les Arabes et les Chinois surtout, maîtrisaient. Plus facile à mettre en oeuvre, la technique de la faïence arrive en Provence par l’Espagne et l’Italie, que les Maures avaient conquises bien avant de s’installer sur nos rivages. Si les influences s’entrecroisent, il faut attendre, en France, le 16e siècle pour voir les premiers centres de production émerger sous l’emprise d’ouvriers italiens. Tout va ensuite très vite : dès le début du 17e siècle, les bateaux des Compagnies des Indes déversent des porcelaines chinoises que des faïenciers copient pour répondre à la demande grandissante. Partout en France, le long des voies d’eau, ou proches des côtes, des fours s’allument.

Renseignements
Batterie du Cap Nègre
Tél. : 04 94 25 53 84

Posté le 5 mars 2011