SOLO GOLDBERG IMPROVISATION

DANSE CONTEMPORAINE

11,75 € à 21,75 €

SOLO GOLDBERG IMPROVISATION
VIRGILIO SIENI
Danse contemporaine

  • le 30/03/2010
  • à 20h30
  • Durée du spectcale : 60mn

COMPAGNIA VIRGILIO SIENI
SOLO GOLDBERG IMPROVISATION

  • Concept et interprétation Virgilio Sieni
  • Musiques J.S. Bach, Variations Goldberg
  • Exécutées sur scène par Riccardo Cecchetti
  • lumières Luisa Giusti

Production 2001
Compagnia Virgilio Sieni
en collaboration avec
- Fondazione Teatro A. Ponchielli Cremona
- Festival Oriente Occidente

Avec la contribution de :
- Ministère de la culture Département du spectacle
- Conseil Régional de la Toscane , Mairie de Sienne - service Culture
- Mairie de Florence - service Culture

« Il n’y a pas de parcours défini dans les Variations Goldberg de Bach.
J’utilise donc le terme improvisation pour définir un travail qui n’est pas fondé sur le principe de l’improvisation mais sur celui de la reconnaissance et du renouveau. Bien sûr, j’improvise. Je me laisse emporter par ce qui n’est pas proprement une surprise mais plutôt un devenir imperceptible. Je dépouille le corps, ou plus précisément, je tente de dépouiller le corps de pratiques liées à la danse et au canon de la musique sacrée finalisée à la construction d’une ville dorée, véritable rêve, véritable réalité. Je dépèce le corps, m’attachant chaque fois à rechercher - avec fatigue et douleur, mais aussi avec légèreté et désir d’être traversé par quelque chose d’autre – la signification et le sens de la disparition : se mouvoir pour disparaître, faire peser le corps afin qu’il ne laisse que traces et empreintes. Je pense que les Variations Goldberg n’invitent pas à la danse mais à un acte de réflexion, à une introspection au cours de laquelle n’apparaît rien d’autre qu’un corps « écorché ». C’est pourquoi ce travail – commencé en 1987 – m’apparaît comme une sorte de manifeste, quelque chose de plus qu’un simple vocabulaire : une recherche sur les faiblesses, les imperfections, l’effort, les replis et les poussières, sur tout ce qui traverse le corps pour devenir forme, sur ce « quelque chose » qui transforme le corps en un pantin tragi-comique, témoin de notre temps. »
- Virgilio Sieni -

Posté le 30 mars 2010