PHILIPPE CROQ

…j’utilise en première matière des fragments de ma mémoire, de mon identité, de l’identité de l’autre donc aussi j’espère... Existence, racines, famille, mémoire, filiation, lieux de vie : voilà ce qui me préoccupe, avec en question de fond : comment faire surgir la vérité sans le réalisme ? Mais bon, c’est difficile d’expliquer ça parce que j’ai souvent tellement peu la sensation de “m‘habiter” !

C’est ce que je veux pointer du doigt quand je reprends les citations d’Héraclite et Montaigne : ”tout” absolument tout, change constamment, d’où une certaine difficulté à positionner son esprit et son travail, son esprit dans son travail, son travail dans son esprit ! Mais je ne sais pas vraiment qui je suis et si je ressens mon travail, je ne suis pas sûr de toujours le comprendre et dans l’atelier, c’est encore et toujours autour de cette vérité que j’essaie de me rapprocher... Le plus souvent il s‘agit de têtes, de corps, ...et ce, jusqu’à l’écœurement. On pourrait dire que je peins pour me défaire d’ obsessions... que je reconduis sans cesse !…
Philippe Croq

Vernissage Jeudi 27 mars 2008 - 18 h 30

La Galerie / Complexe Gérard Philipe
La Garde 04 94 08 99 19

Posté le 28 mars 2008