Le bourgeois gentilhomme

28€ - Abonnés & CE 25€

Mise en scène : Jean-Philippe Daguerre

Direction musicale et chorégraphie :
Valentina Casula

Musique de Lully et musique en « live »
16 comédiens, danseurs, chanteurs...

Monsieur Jourdain, riche bourgeois parisien, se met en tête de copier les « gens de qualité » c’est-à-dire les nobles. Pour se faire et pour gagner les faveurs de la belle marquise Dorimène, il décide de se former à la danse, la musique, la philosophie et l’escrime, et de s’habiller à la dernière mode. Il s’entoure ainsi d’une cour de maîtres l’entretenant dans un ridicule apprentissage de ces différentes disciplines et du bon goût.

Sa naïveté est exploitée en outre par un grand seigneur désargenté, Dorante, qui lui soutire énormément d’argent en faisant mine de le traiter d’égal à égal.

Sa fascination pour la noblesse le dresse dans son propre foyer contre sa femme et sa fille, Lucile, qu’il refuse de marier à Cléonte, un honnête jeune bourgeois.

Heureusement, grâce à un ingénieux stratagème mis au point par Covielle, le valet de celui-ci, et par Nicole, la servante de Monsieur Jourdain, les choses rentreront dans l’ordre à l’issue d’une délirante « turquerie ». Cette cérémonie voit les rêves de Monsieur Jourdain enfin réalisés, puisqu’il est sacré Mamamouchi par le grand Turc lui-même (en réalité Cléonte déguisé) et voit les espoirs des jeunes gens couronnés de succès. Lucile épouse Cléonte, Nicole épouse Covielle et La Marquise épouse Dorante. Monsieur Jourdain est dupé mais heureux…

écrite en 1670 sur commande de Louis XIV, cette comédie-ballet mêle habilement la réalité politique étrangère de l’époque (difficultés que rencontre la France avec la Turquie) et la comédie sociale. Lors de sa création devant la Cour à Chambord, Molière jouait le rôle du Bourgeois. Il était alors considéré comme le plus grand acteur comique de son temps. La pièce fut reprise à Paris au Théâtre du Palais Royal et fut un important succès. Tombée dans un relatif oubli aux 18e et 19e siècles, elle fut redécouverte pendant la seconde guerre mondiale, grâce notamment à Raimu, qui interpréta triomphalement le rôle en 1944 et fit ainsi son entrée à la Comédie Française.

Posté le 13 février 2007