La Mort d’Avignon.

L’ÉPILOGUE À L’HOMME QUI DANSE

de 22 à 11 € la place

PHILIPPE CAUBÈRE

VENDREDI 14 NOVEMBRE « LA FICELLE » ET SAMEDI
15 NOVEMBRE « LA MORT D’AVIGNON » À 20 H 30
DURÉE 2 H 15 ENVIRON

Chaque spectacle peut être vu séparement.

Écrite et jouée par Philippe Caubère, cette comédie
fantastique se compose de deux parties différentes
dans « l’histoire » et dans la forme, reliées par un fil
chronologique.

Au début, Ferdinand, tout seul sur le
plateau et devenu incapable de jouer les autres, ne
trouve plus d’autre recours que de s’adresser à la ficelle
qui traînait dans le fond de la scène depuis le premier
des six spectacles. Ficelle qui bientôt devient une jeune
fille que Ferdinand drague dans un bar à Paris…

Désert du doute suivi par une profusion de personnages
peuplant La Mort d’Avignon. Lorenzaccio, Cour
d’honneur, pays des fantômes d’où Gérard Philipe, pour
jamais, nous contemple et où Paul Puaux tire sur sa pipe.
Pays des vivants, avec Georges Wilson ou Bruno
Raffaelli, pays des rêves qui se dissipent et des
espérances carbonisées. La vie, la vraie vie. Cela s’étire,
cela élance. Au moment même où on le jugerait trop
long, Philippe Caubère saisit son auditoire subjugué.
Et danse sur le vide. Avec cette outrance allègre et
exigeante que sert une grande précision d’écriture. La
terreur du vide du plateau a saisi Ferdinand et une forme
de comique se présente, plus angoissé, plus kafkaïen.
Alors cet Épilogue est une façon de dire : vous pensiez
que c’était fini, mais non, il y a encore cette chose-là.
Un cri plutôt qu’une fin.

Photo© Michèle Laurent

Posté le 15 novembre 2008