LA NATURA DELLE COSE
VIRGILIO SIENI
Danse contemporaine

• le 1er et 02/04/2010
• à 20h30

Compagnie Virgilio Sieni
Teatro Metastasio - Stabile de la Toscane

LA NATURE DES CHOSES de Virgilio Sieni d’après De rerum natura de Lucrèce

• Mise en scène, chorégraphie, scènes Virgilio Sieni
• Collaboration à la dramaturgie et traductions Giorgio Agamben
• Avec
  - Ramona Caia
  - Massimiliano Barachini
  - Jacopo Jenna
  - Csaba Molnàr
  - Daniele Ninarello
• Musiques originales Francesco Giomi
• Voix Nada Malanima
• Costumes Geraldine Tayar
• Lumières Virgilio Sieni, Luisa Giusti
• Direction technique Eugenio Marrè Brunenghi

LA NATURE DES CHOSES
d’après De rerum natura de Lucrèce

La nouvelle création de Virgilio Sieni se base sur le poème philosophico-encyclopédique de Lucrèce, De rerum natura.

Les cinq danseurs (Ramona Caia, Massimiliano Barachini, Jacopo Jenna, Csaba Molnàr, Daniele Ninarello) traversent les trois scènes en donnant vie à un quatuor d’hommes compact et à une figure féminine métamorphique et toujours présente, comme la Vénus-déesse de l’acte générateur évoquée par Lucrèce au début de son poème.

Le choix du De rerum natura coïncide avec l’urgence de s’adresser à la nature des choses, à leur âme et origine, en posant la danse comme instrument d’enquête et comme manifeste pour une réflexion sur aujourd’hui.

La dramaturgie a été élaborée à partir du texte de Lucrèce ; dans ce but Virgilio Sieni s’est servi de la prestigieuse collaboration de Giorgio Agamben, parmi les plus importants et originaux philosophes de notre époque, connu et traduit au niveau mondial.

La musique est une création originale de Francesco Giomi, compositeur et directeur du centre Tempo Reale Florence.

À travers une partition d’éléments subtils, où la lumière semble se substituer au corps et le sens du vide à l’apparition de corps transfigurés et flottants, s’ouvre une déchirure sur un corps unique qui habite la scène : un corps qui comprend d’autres corps, d’autres formes ; qui lance des messages de paix et qui s’adresse à l’écoute, à la démocratie et à la liberté de la technique, au sens laïc du mystère. Une complexe machine physique qui permet à Vénus, présence humaine et pantin en même temps, de bouger en une suspension corporelle prolongée, pour ensuite descendre lentement, par degrés, jusqu’à terre.

Sur ces thèmes le spectacle rencontre l’esprit et les intentions du philosophe latin, en réfléchissant sur aujourd’hui.