Janvier dans les étoiles : Nö entre ciel et terre ; les Wriggles entre la chanson et le geste, la compagnie Jérome Thomas entre jonglerie et Fellini….

Après quelques retards de programmation dûs au trop fort mistral, le festival retrouvait sa forme et s’est terminé en beauté.

Le plein ou presque, à chaque spectacle, l’obligation de réserver, c’était la rançon de la réussite...

Cirque contemporain

La compagnie marseillaise Nö nous a présenté un spectacle vertigineux de toute beauté : entre ciel et terrre, la cordeliste Jutta Knödler dansait, une danse lente, aérienne, avec pour tout accessoire la corde. Agilité, grâce, équilibre. La corde enroulée, ou raide ou bien décrivant des arabesques dans le ciel. Le tout sur une musique de Pierre-Yves Rognin qui faisait des miracles avec sa seule guitare. La chorégrahie était de Christel Foucault. Sublime collaboration de trois artistes. Public subjugué. Voir le site de la compagnie www.noeud.org.

Les Wriggles

Les 5 Wriggles, à la fois chanteurs et mimes, nous offraient ensuite une série de chansons drôles ou pathétiques, toujours sensibles, justes, affectueuses de l’humanité ou, au contraire, dénonciatrices du mal humain. Humour et satires. Ces talentueux artistes sont de dignes héritiers des célèbres Frères Jacques des années 1960. Avec plus de force dans les mots, plus de pathétisme.

Et, pour clore la soirée non stop, le spectacle de la compagnie Jérome Thomas nous replongeait dans le style d’un cirque plus classique avec ses très habiles jongleries empruntant une voie surréaliste toute fellinienne.Poétique, étonnant. Magie de la rapidité et de l’équilibre réunis.

A l’année prochaine !

Posté le 16 février 2003