Grande figure de la chanson kabyle, artiste phare
de l’Algérie contestataire depuis les années 70, précurseur
reconnu de la world music, Idir chante la culture berbère
et l’universalité des valeurs démocratiques.

Né dans un village berbère de Haute-Kabylie, Idir,
de son vrai nom Hamid Cheriet, entreprend des études
de géologie, se destinant à une carrière dans l’industrie
pétrolière. En 1973, remplaçant une vedette au pied levé
sur Radio Alger, il y interprète une berceuse, A vava inouva.
Cette chanson kabyle avec voix et guitare sera le premier
grand tube venu directement du Maghreb à faire le tour
du monde, l’affirmation d’une identité, le retour à des racines
ancrées très profondément dans l’histoire de l’Algérie.

Des chansons à la portée universelle, une musique née
de l’association de la flûte aux sonorités des guitares
et derboukas, six albums dont Identités (double disque
d’or) et Entre scènes et terres, paru en 2006, Idir chante
l’amour, la liberté, l’exil, les thèmes de prédilection d’un poète
à l’abri des modes pour qui l’émotion n’a pas de frontières.

Sa voix est chaude et authentique, ses mots simples,
évocateurs et forts et sa façon de lutter passe par le coeur.
Grandiose dans sa douceur, Idir offre des mélodies
bouleversantes. Les scènes sont son espace et sa joie,
les terres ses ancrages. Et c’est en concert que ses appétits
d’ouverture prennent forme pour devenir les bons génies
d’un futur à construire.