Festival du Cirque Contemporain : une semaine de grand bonheur pour tous

Le quatrième festival du Cirque Contemporain a ouvert ses portes en grande fanfare. Ils étaient trois, quatre ou cinq cents spectateurs de tous âges, peu importe le nombre, peu importe leur âge, la joie, la surprise étaient au rendez-vous, pour les bébés, les enfants, les ados, les étudiants, les parents et les grands parents. En famille, le biberon dans le sac, le chien tenu en laisse.

Compagnie Larueforaine - Perdre la tête

Ils étaient là pour assister à la danse des habiles, très habiles faunes de la Compagnie de Mark Brown montés sur échasses, accompagnés dans leurs bonds faunesques par la fanfare "Nomade Village". Rires, cris, musiques, brouhahas. Le coup d’envoi est lancé, le ton est donné.

Ils étaient tout aussi nombreux le lendemain à venir réserver leur place, car il faut réserver, et vite : certains spectacles font déjà le plein.

Et la Compagnie Larueforaine nous présente l’un des premiers spectacles : "Perdre la tête", une magicienne, un jongleur, un acrobate, une harpiste, une contre-bassiste, quatre musiciens maliens, un spectacle multiculturel où harpe et tam-tam font bon, très bon ménage pour accompagner les artistes. Un spectacle merveilleux où l’illusion côtoie avec humour le réel. Une danse, une transe. Qui se termine par la danse des enfants…Grand bonheur en famille.

Compagnie Larueforaine : "Perdre la tête"

Et la suite ? allez-y, ne perdez pas de temps, ce festival qui en est à sa quatrième édition est maintenant tout-à-fait rodé, il s’envole dans les étoiles, il fera un tabac, c’est sûr.. 15 compagnies, 25 représentations, des chapiteaux, un bar, des ateliers. Une grande chance pour La Seyne et sa région

Le prix d’un spectacle : 8 euros
Réservation : sur place, à l’office du Tourisme de la Seyne, à la Fnac ou au 04 94 06 84 00 et au 04 98 00 25 70

Au fait, c’est quoi le cirque contemporain ? ? ?

En donner une définition exhaustive serait un crime, disons que le Cirque Contemporain, c’est un cirque où toute forme de spectacle (ou presque..) serait empruntée, explorée, détournée. C’est un méta-spectacle, polyvalent donc, éminemment inventif, qui emprunte au cirque traditionnel, certes, mais aussi à la poésie, au théâtre, à la danse contemporaine, à la création musicale, aux jeux de lumière et effets divers, à l’interactivité, parfois. Et le magique, le miracle dans tout cela, c’est que chaque expression artistique est maîtrisée avec brio, le scénario (car il y a scénario, donc message) est toujours cohérent. C’est total. CHAPEAU, LES SALTIMBANQUES !!!

Posté le 26 janvier 2003