Chimène Badi

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Chimène Badi
À la fois séductrice et émouvante,
passionnée et authentique,
Chimène Badi exprime aujourd’hui, plus que jamais,
le plaisir sincère qu’elle a de partager ses émotions.
Sa voix nous emporte avec fougue et naturel
dans un univers inspiré tantôt par le rythm’n’blues, tantôt par la grande chanson française.
Après avoir sorti son troisième album « Le Miroir », résolument plus personnel, Chimène Badi se dévoile le temps d’un concert en toute intimité.

Au-delà de la performance artistique, il s’agit véritablement d’une rencontre entre Chimène Badi et son public.
« Le Miroir », troisième album, Chimène Badi l’a voulu très personnel dans le fond et résolument soul formellement :
« Parce qu’il me manquait pour la scène des chansons au rythme soutenu, des morceaux plus physiques tout en préservant l’âme des textes », explique-t-elle. Son troisième album studio - après « Entre nous » (2003) et « Dis-moi que tu m’aimes » (2005) - porte bien son titre : « Le miroir » lui ressemble trait pour trait. Les nombreux auteurs et compositeurs à l’origine de ces 14 nouvelles chansons se sont mis dans sa tête et dans sa peau pour raconter ses expériences, exprimer ses émotions et traduire ses indignations. Dans « Le miroir », la chanson-titre de cet album flambant neuf, elle confesse :

Il faut du temps pour apercevoir/Une amie dans le miroir ». Cette amie-là, qui n’est autre que son propre reflet, est d’abord une jeune femme de 24 ans consciente et fière d’être « La gardienne du coeur de ses aînés ». Féministe tendre, elle chante au nom de toutes les femmes : femmes abandonnées (« Tu me manques déjà », « Malgré tout »), femmes trahies
(« Une femme à qui l’on ment », « Face »), femmes amoureuses (« Cent ans si tu m’aimes », « Mot à mot »)… Nous sommes « Toutes les mêmes », conclut-elle. On se souvient de Barbara chantant « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous », à son public. Il en va ainsi aussi pour Chimène Badi. Pour ces foules fidèles et sentimentales partout présentes là où elle se produit, elle interprétait hier « Entre nous, c’est l’amour ». À présent, elle revient en leur susurrant : « Vous êtes en bas ce qui brille de là-haut / Mon courage, mon sourire, toute ma vie » (« Tellement beau »). « Le miroir » reflète aussi son époque, qu’elle observe parfois avec effroi et dont la violence ordinaire l’effraye, elle qui a si souvent chanté au profit de cause humanitaires. « Pourquoi le monde a peur ? » questionne t-elle et d’enchaîner sur « Le chant des hommes » en duo avec Michel Sardou, auquel elle avait emprunté avec succès « Je viens du Sud ». « Le miroir » a été enregistré entre Paris et Los Angeles, sous la houlette de Guy Roche. « Il m’a poussée à aller chercher dans ma voix des graves et des aigus que je n’avais pas exploités jusqu’à présent, raconte Chimène Badi. Il m’a appris l’art de la nuance qui consiste à utiliser avec toujours plus de finesse ».

Posté le 26 février 2008