CUNNINGHAM - CAGE - RAUSCHENBERG

MONACO DANCE FORUM ACTE 2

16,00 € à 29,00 €

- SALLE DES PRINCES -


SUITE FOR FIVE, MI EVENT, XOVER...
MONACO DANCE FORUM ACTE 2
Danse contemporaine

  • le 17 et 18/04/2010
  • à 20h30

Merce Cunningham - John Cage - Robert Rauschenberg

Samedi 17 avril - 20h30

  • Suite for Five
  • Min Event
  • Xover

Dimanche 18 avril - 20h30

  • Xover
  • Crises
  • Biped

SOIREES CUNNINGHAM - RAUSCHENBERG - CAGE
Merce Cunningham était venu recevoir à Monaco un Nijinsky, donné par Rauschenberg, en 2002. Et aujourd’hui qu’il vient de disparaître, le retour de sa compagnie prend le sens tragique d’une histoire de cœur avec le rocher… Le chorégraphe américain a opéré la plus grande révolution dans l’histoire de la danse après Diaghilev, en inventant l’idée de rupture totale entre danse et musique. Et aujourd’hui il n’existe guère que deux courants majeurs : celui des Ballets Russes et celui de Cunningham. Mais il ne faudrait pas oublier que l’explosion du maître, qui a permis tout ce qui a suivi aux XX ème et XXI ème siècles, ne consiste surtout pas en un oubli, mais en une écriture privilégiée du corps, jamais abandonnée, jamais négligée. Ce que le public pourra apprécier ici, c’est l’emblème des créations de Cunningham : sa première pièce avec Cage et Rauschenberg et… sa dernière avec Cage et Rauschenberg, en plus de Biped, qui, depuis l’année de sa création, 1999, demeure l’œuvre la plus aboutie au point de vue de la relation entre danse et nouvelles technologies. En sa compagnie, fondée en 1953 au Black Mountain College, on compte depuis toujours Cage à la direction musicale, et Rauschenberg en tant que plasticien attitré. Drôle de triade pour l’épopée formidable qui a relié Merce Cunningham au monde des autres dans un souci de connivence hasardeuse, et à la technique, depuis les années 1990 où il utilise l’ordinateur comme instrument allié de création chorégraphique… mais sans jamais se substituer à une solide formation du danseur. Et de fait, les interprètes du maître ont ceci de particulier qu’on est d’emblée frappé par leur musculature puissante, résultat corporel témoignant d’un travail acharné fait de force et d’ancrage de sa chair dans le sol de la scène et du cours de danse. Une gestuelle unique, qui reflète le sens de l’expression « avoir du poids ».

Posté le 17 avril 2010