BELLE(S) FAMILLE(S)

COMEDIE

41€ à 44€

BELLE(S) FAMILLE(S)
d’Alain CAUCHI

  • du 11/03/2010 au 14/03/2010
  • à 21h
  • à 15h - Dimanche 14
  • Durée approximative : 1h45 sans entracte

Mise en scène

  • Eric CIVANYAN
    Assisté de
  • Véronique VIEL
    Décor de
  • Thierry BENOIST
    Avec
  • Isabelle Caubère
  • Alain Cauchi
  • Félicien Delon
  • Thierry Heckendorn
  • Mélodie Orru
  • Annick Rou

Pour le meilleur, ils achètent une maison et décident de se marier

Pour le pire, ils invitent leur parents pour leur annoncer la nouvelle

« Etouffé par l’amour des siens, Toni décide de quitter Marseille. A Paris, il rencontre Mathilde, une jeune fille de bonne famille qui a, elle aussi, de sérieux soucis avec ses parents… Pour prouver leur bonheur et affronter la vie, ils achètent une maison à la campagne et décident de s’unir pour le meilleur. Pour le pire, ils prennent une très mauvaise décision : inviter leurs parents un week-end pour annoncer la bonne nouvelle. Victor Portellino ferme la décharge municipale. Le professeur Edouard D’Hublay ferme son cabinet médical. Marie-Rose Portellino fait sa couleur, et Jeanne-Marie d’Hublay accepte de revoir sa fille. »

Qui n’a pas frémi à l’idée de la rencontre programmée des belles familles respectives ? On voudrait que tout se passe bien, que l’amour qui nous unit à l’être chéri enflamme la terre entière et surtout ces gens qui ne se connaissaient pas la minute d’avant et qui devront faire maintenant partie de la « Famille » ! Mais quand l’historique des rapports de chacun avec son propre clan n’est pas des plus simples, et que le fossé culturel et social est très large, le sommet risque d’être délicat à atteindre… Alain Cauchi a l’art d’écrire des chroniques humaines touchantes, justes et drôles. La lecture du manuscrit a été un véritable coup de cœur parce que la vérité du ton fait qu’il est impossible de ne pas se retrouver dans son histoire. J’ai eu tout de suite hâte de donner vie à ses personnages pour avoir très vite la satisfaction d’assister à leur confrontation. La première envie du metteur en scène est un plaisir de spectateur curieux et impatient. Nous allons essayer de trouver sur scène cette vérité qui touche et cette petite distance qui permet au rire d’éclater. Comme toujours dans les bonnes pièces, le particularisme des personnages nous permet de nous identifier encore plus facilement à eux. Et la saveur de l’opposition culturo-linguistique entre ceux de la capitale et ceux du Sud rend la rencontre encore plus délectable ! Surtout quand l’enjeu en est l’amour… Y a-t-il quelque chose de plus important ?

Posté le 11 mars 2010