Musique Leonardo Montana

Livret Bernard Turle

PREMIERE MONDIALE 22 juillet 2008

Comme toujours au WEM, le titre de l’oeuvre est trompeur. Car le WEM s’adresse aux curieux et aux mélomanes qui lisent entre les portées.
Le livret de Variations provençales s’inspire de la symphonie, c’est-à-dire qu’il comporte quatre "mouvements" et suit plus ou moins la teneur habituelle desdits mouvements.

S’il s’agit d’évoquer la Provence, ce n’est pas une Provence nationaliste et close, bien sûr, pas une Provence de carte postale mais une Provence mesclun, tutti frutti, panachée.

Le texte est, à l’image d’une rhapsodie, un patchwork de citations de la culture locale, dont l’ensemble donne une image impressionniste de ce qu’on appelle aujourd’hui PACA.

La musique, quant à elle, n’est pas traditionnelle bien qu’elle joue avec la tradition. Elle est influencée par les rythmes brésiliens autant que par la musique classique et jazz que pratique Leonardo Montana.

Guara Quintet
Leo Montana piano
Yves-Marie Dien percussions
Antonin Tri Hoang saxophone, alto, clarinette
Roland Seilhes saxophones, clarinette, flûte
Joan Eche-Puig contrebasse

Chaque année, l’équipe du WEM crée une œuvre pour travailler sur un thème. En 2008 : la Provence et ses différentes images. VARIATIONS PROVENCALES s’attache à donner une image à la fois variée et personnelle de la Provence. Suivant la structure musicale de la symphonie, elles la brosse en quatre parties :

1/ Un ‘mesclun’, comme un panier au marché, où l’on retrouverait toutes les composantes, en vrac, de la Provence et de PACA.

2/ Une évocation lente des âges passés, celtes, médiévaux : les racines ancestrales.

3/ Une partie rapide, évoquant à la fois l’atmosphère des opérettes marseillaises et les artistes nordiques venus trouver refuge dans le Midi.

4/ En guise de conclusion ouverte, après avoir entendu les trois premières parties, le spectateur est confronté à l’évocation des possibles avenirs de PACA sous leurs diverses formes, explosives ou sereines.