Création pour 5 danseurs et 6 musiciens de Jean-Pierre Drouet,
Salia Sanou et Seydou Boro

avec l’ensemble instrumental Ars Nova

cie Salia nï Seydou

Depuis que Mathilde Monnier les a engagés en 1993 dans sa compagnie à l’occasion du spectacle « Pour Antigone », spectacle mémorable dans l’histoire de la danse, marquant une rencontre puissante entre l’Occident et l’Afrique, Salia Sanou et Seydou Boro ont créé leur propre compagnie de danse au Burkina Faso et sont devenus chefs de file de la nouvelle chorégraphie africaine.

Sur scène, cinq danseurs séduisent par le magnétisme de leur gestuelle riche et crue. D’une frénésie fantastique par moments, la danse est gracieuse mais puissante. Superbement dansée, elle laisse éclore émotions et univers intérieurs.

Le spectacle se nourrit d’une collaboration entre les chorégraphes et Jean-Pierre Drouet, considéré comme l’un des plus grands percussionnistes de notre époque, et l’Ensemble Instrumental Ars Nova qui se consacre au répertoire du 20ème siècle. Deux musiciens burkinabés apportent leur propre sensibilité musicale aux quatre interprètes d’Ars Nova.

Cette création est une histoire de rencontres : rencontre entre la danse et la musique, entre l’Afrique et la danse, entre la tradition et la création. Jean-Pierre Drouet a composé une musique qui a servi de base d’improvisation aux danseurs pour un spectacle généreux et exigeant, entre danse créative et musique contemporaine.

Faire un pas, c’est ouvrir une fenêtre, mue par une envie et une volonté individuelle et personnelle.
Faire un pas de côté pour mieux se comprendre, comprendre l’autre dans sa différence, afin de le voir autrement.