Sorbet ! Sorbet !

(Opéra actuel)

20€

Après dix ans de festival, le Week-End Musical crée son premier opéra.

Cette création s’étaye sur une solide expérience de la mise en scène d’oeuvres du répertoire (Joséphine vendue par ses sœurs, Didon et Enée, Carmen, Werther, L’Opéra du gueux, Phi-Phi) menée parallèlement, au fil des ans, à un travail de création (paroles et musique) de spectacles musicaux réunis dans le cadre de LA TRILOGIE DU WEM (La Forêt mouillée 2002, La Tortue amoureuse 2005, Festival ! 2006)

LES DEUX CONCERTS DES COMPOSITEURS, les 24 et 26 juillet, présenteront les influences musicales et lyriques des deux compositeurs de Sorbet ! Sorbet !, Simon Milton et Véronique Souberbielle.

L’EXPOSITION Sorbet !Sorbet !, à la fois artistique, historique et pédagogique, aidera le spectateur à mieux saisir le livret et les personnages. Présentation des personnages et d’objets d’époque liés à la glace - publicités anciennes, affiches, objets.

SYNOPSIS

Durée : 2 heures + entractes

ACTE I

Les enfants Paulet jouent dans la nursery. Leur mère vient leur proposer des esquimaux. Leurs réactions traduisent l’ambiguïté de leur relation avec l’entreprise familiale. Dans la cuisine, Marianne a une conversation avec sa femme à tout faire, Adrienne, sur la situation de l’entreprise, menacée par la mondialisation. Le Grand Air de la Publicité : « Tutti frutti » se transforme en bruits de machines et mène au premier solo de Kamel Benoglio, militant écologiste. Tandis que Marianne et Marie-Jo se querellent une fois de plus, il se lance dans son solo Ô Nature écolo, que suit un duo entre Hughes et Marianne. Celle-ci danse ensuite au bras du repreneur éventuel de l’entreprise Paulet, interprétant Au bal. L’Air de La peur permet à Hughes d’exprimer ses angoisses face à l’avenir. Quant au Duo du garage des triporteurs, il expose crûment la première rencontre entre Marie-Jo (Ara) et Kamel.

ACTE II

Alors que la cour de l’usine est en effervescence, à la patinoire, Cécile, la cadette, patine sous l’oeil impitoyable de Mme Kazeeff. L’Air de Mme K, à la russe, permet à celle-ci d’exprimer la nostalgie des steppes et d’un univers perdu. Cécile interprète un Premier Air de glisse imposé par son mentor. Hughes, de son côté, continue de rechigner à assumer la succession dans le solo Pas envie. Un duo avec Adrienne ne résout en rien ses angoisses. Enceinte de Kamel, Marie-Jo tente de se suicider. Elle se réveille aux côtés de Lucie, une momie conservée dans les glaces pendant des siècles, que Kamel, lors de fouilles, découvre près du lieu, dans la forêt, où son amante a tenté de mettre fin à ses jours et où elle est restée inconsciente. C’est l’air de la Rencontre avec Lucy. Kamel montre sa trouvaille à la population, au milieu de laquelle Blandenyck se lance dans un air qui évoque l’opéra traditionnel. La famille Paulet se réunit pour évoquer le père perdu, Kamel, l’avenir de l’usine.

ACTE III

Hughes a fui sa famille, l’usine, Adrienne. Parti en expédition dans l’Arctique, il se retrouve face à un phénomène naturel exceptionnel (Air de L’Iceberg vert). Confronté à lui-même devant le point de non-retour, il exprime la nécessité soit de franchir l’infranchissable soit de rebrousser chemin et d’accepter son être et la réalité. Pendant ce temps, dans la cour de l’usine, c’est le désarroi, qu’expriment Blandenyck et Adrienne dans un duo aux côtés des ouvriers. Cécile poursuit inlassablement un parcours qui semble tracé depuis toujours. Son second Air de glisse traduit la réalité simple d’une volonté toute à son but unique : la réussite de son art sportif. De son côté, bouleversée par la disparition de son époux et les métamorphoses de l’entreprise, Marianne atteint à des profondeurs qu’on ne lui soupçonnait pas (Air de la Transubstanciation). Revendiquant son artificialité, elle désire être cryogénisée. Adrienne exprime son désir d’être ‘élue’ à la tête de l’usine, et tous les personnages se retrouvent pour un Crescendo, auquel se joint le choeur pour le final, empreint d’espoir devant la restructuration de l’usine, sa nouvelle orientation culturelle, sportive et écologique. C’est L’Air du mur de glace - mur qu’escalade l’enfant de Marie-Jo.

LES PERSONNAGES
La famille Paulet, propriétaires d’une usine de crèmes glacées, et les ouvriers de l’usine.

Posté le 28 juillet 2007