Que ma joie demeurre

chorégraphie Béatrice Massin
musique Jean-Sébastien Bach
cie Les Fêtes Galantes

Ancienne élève de Francine Lancelot et éminente représentante de la danse baroque en France, Béatrice Massin fait virevolter les dix danseurs de la compagnie Les Fêtes Galantes sur la musique de Bach et nous mène en un somptueux voyage entre monde baroque et sensibilité contemporaine.

Un sol rouge, éclatant, qui laisse sonner les glissés, les tombés et les frottés des danseurs. Des costumes aux tons vifs, longues vestes rouges, roses et jaunes. Des batailles rangées entre quatuor de danseurs, des courses au rythme trépidant. Sur les Concertos Brandebourgeois de Bach, très vite, on va retrouver un langage baroque codifié : main légèrement repliée, bras tendus, petits sauts et tous les aspects ludiques et raffinés de la danse baroque.

Mais l’art de Béatrice Massin n’est pas figé, il se fait actuel, contemporain. La joie et la plénitude se diffusent sur le plateau car chez Béatrice Massin, on danse comme on respire, et avec joie.D’abord interprète dans plusieurs compagnies de danse contemporaine, assistante de Francine Lancelot (“Atys” de Lully), Béatrice Massin, se consacre depuis dix ans à la création chorégraphique et à la recherche sur le répertoire. Elle a notamment créé et réalisé les chorégraphies du film “Le Roi danse” de Gérard Corbiau, les ballets “Water Music” de Haendel, “Bastien et Bastienne”, “Les Petits Riens” de Mozart et “Médée” de Marc-Antoine Charpentier. Elle crée la Compagnie Les Fêtes Galantes en 1993.

“Que ma joie demeure” fait un tabac partout où il passe (…). C’est léger, planant, mousseux, plein de fines bulles qui ne demandent qu’à éclater au bon moment. La fin du spectacle (…) se lit comme une bouffée de plaisir dans le droit-fil de l’esprit et de la musicalité baroques. Un message limpide, irresistible, que le public reçoit en direct. Le Monde , Rosita Boisseau.

Posté le 5 décembre 2007