Quatuor GIOVANNA MARINI // MURAL

Tarifs adultes : 22 euros / 18 euros
Tarifs Jeunes : 15 euros / 11 euros
Réservations : Théâtres en Dracénie 04 94 50 59 59
Théâtres en Dracénie - Bd Georges Clémenceau 83300 DRAGUIGNAN
http://www.theatresendracenie.com

Quatuor GIOVANNA MARINI

Du point de vue des serpents
Avec : Patrizia Bovi, Francesca Breschi, Patrizia Nasini, Giovanna Marini

Compositrice, chanteuse, pédagogue, conteuse : Giovanna Marini construit depuis plus de quarante ans une oeuvre unique dans la création contemporaine européenne. Nourrie d’enquêtes sur l’oralité dans les cultures traditionnelles italiennes, elle propose un nouveau mode de racontar-cantando où se mêlent avec une rare liberté d’invention des compositions polyphoniques réfractaires à toute étiquette. L’on y croise d’extraordinaires chanteurs et musiciens (depuis les traditions religieuses, rurales ou ouvrières jusqu’aux musiques d’avant-garde, en passant par le jazz), des musicologues de grande rigueur, mais aussi tous les cinéastes et metteurs en scène (Pier Paolo Pasolini, Dario Fo, Peter Brook, Pippo Delbono, etc.) pour lesquels elle a écrit.
Elle a fondé son Quatuor Vocal en 1976. Pour ses collaboratrices d’une longue vie de créations, Giovanna Marini compose des cantates dans lesquelles le chant, les sons et les couleurs vocales extraordinaires font écho à la réalité contemporaine. La cantate « Du point de vue des serpents » raconte encore une fois l’Italie, une Italie qui se perd petit à petit, avec son âme et ses trésors, en les remplaçant pourtant avec d’autres icônes, d’autres batailles, nouvelles, parfois inattendues, il vaut la peine de jeter un coup d’oeil intéressé à ce qui est en train de se passer. L’Italie a toujours cet aspect d’une blessure ouverte, fraîche, qui fait pleurer et rire aussi.
L’ancien se lie au nouveau sans vraiment le remplacer, et les deux cohabitent dans une grotesque danse amusante à raconter, on chante du très antique au très moderne sans aucune solution de continuité. Les vieilles disputes tragiques qui étaient vécues dans les familles à propos des changements de mentalité et toujours avec un côté de conflit religieux sont remplacées maintenant par d’autres disputes plus modernes, toujours tragiques, provoquées par les changements de la vie quotidienne trop rapides, les changements de valeurs même pas connus tant ils se succèdent rapidement sans que les gens puissent suivre et comprendre exactement ce qui se passe. C’est une valse frénétique dans le chaos le plus complet où les « serpents » triomphent avec leur souriante bêtise à double face qui semble rassurer tout le monde.
Un discours à faire... à chanter... à voir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanna_Marini
http://www.giovannamarini.it/

MURAL
Kim Myhr, guitare, cithare
Jim Denley, instruments à vent
Ingar Zach, percussions

Proposant une musique totalement improvisée, les trois musiciens, réunis en véritable groupe, parviennent à mener une élaboration commune où la narration délicate semble quasi écrite. Ici, le moindre détail sonore est capital et les atmosphères éthérées emmènent l’auditeur vers de larges espaces aux formes oniriques extrêmement variées. Une belle leçon d’écoute et d’attention que ces trois improvisateurs nous font partager.

http://www.kimmyhr.com/
http://www.myspace.com/mural3

www.mdlc-lef.com
http://www.theatresendracenie.com

Posté le 23 octobre 2012