Pelleas et Melisande

avec Lucie Chabaudie, Mathieu Guy,
Adrien Ledoux, Frédéric Garbe,
Laetitia Vitteau

texte Maurice Maeterlinck
mise en scène Guillaume Cantillon
cie Hi Han

Un grand poème qui parle d’amour et de mort, du lien perceptible des âmes entre-elles, des secrets qui s’expriment entre les mots et de la destinée.
Lors d’une partie de chasse, Golaud, prince du royaume d’Allemonde, se perd dans la forêt et rencontre Mélisande au bord d’une fontaine. Golaud la prend pour femme et rentre au château sans connaître rien du passé de son épouse. Très vite Pelléas, le demi-frère de Golaud, et Mélisande tombent amoureux l’un de l’autre, d’un amour chaste et innocent.
Golaud prend conscience du sentiment qui unit les deux jeunes amants, il se laisse envahir par la colère, la vengeance et sombre peu à peu dans la folie.

Entre conte et tragédie, Pelléas et Mélisande évoluent dans un endroit à part, un royaume dans lequel le temps est aboli. Un monde en sommeil, une ambiance clair-obscur, où les personnages semblent être portés par un rayon de lune. Ce qui est conté semble appartenir au passé mais nous est profondément et mystérieusement familier.

Pour recréer cet univers onirique, proche du rêve et à la fois rendre toute la force tragique de l’œuvre de Maeterlinck, Guillaume Cantillon propose une mise en scène en contraste dans laquelle jeux d’ombres, théâtre de marionnettes, effets vidéos et inserts sonores donnent sans cesse la réplique aux acteurs.L’ambiance clair-obscur laisse libre cours à tous les fantasmes, les silences encouragent les vagabondages de l’imagination, l’éclosion de sentiments contradictoires.(…) Extrait de presse

La compagnie Hi Han de Toulon affronte et réussit à faire passer l’œuvre de Maeterlinck avec force, émotion, justesse. (…) La force naît du contraste entre un jeu très retenu dans la plupart des scènes et un jeu d’interprétation dans certaines scènes, pour mieux nous envahir lors des rencontres d’amour ou de haine, quand les corps se mêlent ou s’affrontent, jamais dans l’excès.
Jean-Claude Grosse, Les cahiers de l’égaré

Posté le 26 février 2008