Omer Avital fait partie de la grande vague du jazz Israélien expatrié à New-York. Le quintet à l’oeuvre dans New Song, qu’il dirige depuis plusieurs années, porte en lui tout l’héritage culturel que le contrebassiste a pris le temps d’explorer, au milieu des années 2000, en retournant dans son pays d’origine et en remontant ses racines ancestrales, yéménites du côté de sa mère et marocaines du côté de son père. Pour Omer Avital, le jazz s’offre ainsi comme la musique de la réconciliation, celle qui lui a permis, par un étrange équilibre d’exigence et de tolérance, de renouer avec ses racines sans tomber dans l’anonymat du folklore, d’assumer la culture de ses origines sans être contraint de s’y restreindre.

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Tiganá Santana : un secret bien gardé de la riche scène de Salvador de Bahia, Brésil. Tiganá Santana, très pénétré de cultures d’Afrique chante avec une extrême délicatesse, il écrit en portugais, espagnol, français et différents idiomes d’Afrique et Yoruba. Surnommé le Nick Drake Brésilien, il invite sur son dernier album des musiciens d’Afrique de l’ouest à enrichir sa musique déjà d’une profondeur troublante. Le résultat rappelle un mélange d’Ali Farka Touré, Cheik Tidiane Seck, Joao Gilberto et Caetano Veloso. La révélation brésilienne de l’année.