Une reprise de folie pour ce mois de janvier avec le très beau sextet de Mario Stantchev, et qui pour l’occasion nous donneras là l’un de ces derniers concerts après plus de 8 années de connivence.( pianiste et souffleurs).

Marqué par l’équilibre de chaque instant entre la composition, l’arrangement, l’exécution et l’improvisation. En outre, il fait entendre une réjouissante symbiose entre tous les membres de l’orchestre. Parvenu à un stade de maturité très discrètement insolent- le risque devenu joie- Mario Stantchev déploie une manière colorée dont la structure vive est le dosage constant des variations, servi par un art très subtil de la profondeur de champ, de la conduite du récit et des textures. Intégrant la voix de manière surprenante dans quelques thèmes, mêlant couleurs hispanisantes aux ambiances prenantes des plus poignants films noirs, cultivant les glissements rythmiques tout autant que la battue des marches de Nouvelle-Orléans, il nous offre un paysage musical d’une singularité aussi salutaire que son élégance d’expression.