JEAN LOUIS MURAT

12/15/18 (adhérents/réduit/plein)

Les derniers albums de Murat, de Lilith à Moscou, ressemblaient à d’indomptables chevauchées en trio rock. Avec Taormina, disque conçu et enregistré à la maison en compagnie des fidèles Fred Jimenez (basse) et Stéphane Reynaud (batterie), Murat se montre d’humeur moins badine, mais plus baladine. Il renoue avec une inspiration solitaire, écoute sa muse intime, prend le temps. Il chante comme un jouvenceau, caresse ses volutes mélodiques à coups de langue française, soigne ses arrangements comme un aquarelliste. Plus que jamais, Jean-Louis Murat accorde de la place au silence, à l’espace.

Posté le 31 mars 2007